Inclusion
En quelques mots
Le Décret de 2016 fixe le vocabulaire et le cadre pour un enseignement de promotion sociale inclusif :
« Au sein de son établissement, la direction développe une politique d’enseignement inclusif : enseignement mettant en œuvre des dispositifs visant à supprimer ou à réduire les barrières matérielles, pédagogiques, culturelles, sociales et psychologiques rencontrées :
- lors de l’accès aux études, au cours des études, aux évaluations des acquis d’apprentissage par les étudiants en situation de handicap ;
- à l’insertion professionnelle (notamment les stages).
Par « étudiant en situation de handicap », on entend un étudiant présentant des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles durables dont l’interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à sa pleine et effective participation à l’enseignement de Promotion sociale sur la base de l’égalité avec les autres.
Par « aménagements raisonnables », on entend toutes les mesures appropriées prises en fonction des besoins dans une situation concrète, pour permettre à une personne en situation de handicap d’accéder, de participer et de progresser dans l’enseignement de Promotion sociale, sauf si ces mesures imposent à l’égard de la personne qui doit les adopter une charge disproportionnée (par exemples, coût, impact sur l’organisation et/ou sur les autres étudiants). Cette charge n’est pas disproportionnée lorsqu’elle est compensée de façon suffisante par des mesures existant dans le cadre de la politique publique menée concernant les personnes handicapées.
Cet aménagement, qu’il soit matériel ou pédagogique, ne remet pas en cause les acquis d’apprentissage définis dans les dossiers pédagogiques, mais porte sur la manière d’y accéder et de les évaluer.
En résumé, il s’agit d’adapter les pratiques de notre enseignement aux besoins d’une personne ayant des difficultés dans certaines situations, pour qu’elle puisse participer aux activités scolaires et progresser dans son apprentissage. Les pratiques mises en place pour les étudiants qui rencontrent des difficultés sont généralement profitables à l’ensemble de la classe !
Procédure
Tout étudiant en situation de handicap, et souhaitant bénéficier d’aménagements raisonnables, est ainsi invité à prendre contact, le plus rapidement possible, avec la personne de référence pour l’enseignement inclusif :
Valérie SANDER. Tél. : 0476.29.57.19. E-mail : qualite@saintlucpsliege.be
La personne de référence conviendra alors avec l’étudiant d’une date pour un entretien au cours duquel la demande sera examinée.
Préalablement à cet entretien, il est demandé à l’étudiant de rassembler un des documents suivants :
- Un document probant, c’est-à-dire toute preuve ou attestation écrite délivrée par une administration publique compétente et reconnaissant un handicap, une invalidité, une maladie professionnelle, un accident de travail ou de droit commun ayant entraîné une incapacité permanente. L’étudiant qui produit un document probant est exonéré des droits d’inscription.
- Un rapport d’un spécialiste du domaine médical ou paramédical concerné ou d’une équipe pluridisciplinaire, permettant d’appréhender les aménagements raisonnables susceptibles d’être mis en œuvre. Ce rapport date de moins de cinq ans au moment de la première demande d’aménagements raisonnables. Il ne doit pas être renouvelé pour chaque année scolaire, sauf en cas d’évolution dans la situation médicale de l’étudiant, nécessitant une modification des aménagements demandés.
Plus d’infos : Circulaire relative à l’enseignement de promotion sociale inclusif
Ressources
La Fédération Wallonie-Bruxelles a édité un guide proposant des pistes et des outils pour mieux comprendre les besoins spécifiques d’apprentissage et accompagner de façon efficace et bienveillante les élèves et étudiants concernés. En complément de ce guide, se trouvent des fiches spécifiques aux troubles de l’apprentissage suivants :
- le syndrome d’Asperger
- le bégaiement
- le daltonisme
- la dyscalculie
- la dysgraphie
- la dyslexie
- la dysorthographie
- la dysphasie
- la dyspraxie
- le haut potentiel intellectuel (HPI)
- le syndrome dysexécutif
- le trouble de l’attention avec/sans hyperactivité
Enfin, une série de fiches donnent des exemples d’aménagements raisonnables et leur caractère obligatoire ou conseillé.